Traduction

Profession assez peu visible et méconnue au sein du milieu littéraire, le métier de traducteur littéraire s’attache à favoriser l’accès aux littératures étrangères. La traduction participe pourtant grandement à l’équilibre du secteur et les cessions de droit progressent. La France serait même le premier pays traducteur, selon le rapport de Pierre Assouline, La condition du traducteur. En 2018, les traductions de l’anglais vers le français représentaient 59,3 %, faisant de la langue de Shakespeare la langue la plus traduite de l’édition française. Le japonais arrivait quant à lui en deuxième position avec 12,6 %, suivi par l’allemand en troisième position (5,9 %) puis de l’italien (4,5 %), de l’espagnol (3,2 %) et du russe (1,9 %).

Au Grand-duché de Luxembourg, la traduction constitue un des enjeux majeurs au développement et à la valorisation de son champ littéraire multilingue. La taille du marché ainsi que le corpus de la littérature publiée annuellement et, pour diverses raisons, la distribution de la littérature au-delà des frontières rendent la dissémination internationale difficile. La traduction et la publication d’ouvrages littéraires chez des éditeurs étrangers est donc de prime importance pour la circulation internationale. La traduction d’œuvres littéraires luxembourgeois est subventionnée par la Ministère de la Culture. Les chiffres pour 2004 à 2014 montrent que le français (59%) et l’allemand (33%) prédominent largement les langues sources des projets de traduction. Le luxembourgeois représentant une 5 % des langues du pays. Les langues cibles dominantes dans des projets de traduction subventionnés pendant la même période sont de loin les langues des pays de l’Europe du Sud-Est, avec l’arménien (20%) et le bulgare (20%), et l’italien (13%). Le nombre de traductions en allemand s’élève à 5% et en anglais à 3 %. Force est de constater que la circulation de la littérature luxembourgeoise se fait notamment dans des langues périphériques du marché du livre international.

Notons qu’il n’existe pas d’association ou de groupement représentant les intérêts des traducteurs littéraires au Luxembourg. Soulignons cependant que de nombreux écrivains luxembourgeois, grâce à leurs compétences plurilingues, comptent parmi leurs activités secondes la traduction. (consulter Dictionnaire des auteurs luxembourgeois).

Au Grand-Duché de Luxembourg une demande de participation aux frais de traduction peut être effectuée auprès du Ministère de la Culture. Quant aux traducteurs, il leur est possible de se rapprocher de l’instance homologue de la Société Française des Traducteurs (SFT) savoir l’Association Luxembourgeoise des Traducteurs et Interprètes (ALTI). Fondée en 2011, elle œuvre pour la défense des droits et intérêts des professionnels de la traduction et de l’interprétation.

L’Association des traducteurs littéraires de France(ATLF)

L’association des traducteurs littéraires de France vise à promouvoir la traduction et défendre les traducteurs. Elle les informe de leurs droits et fournit également une aide précieuse, en proposant des formations et en recensant une multitude d’outils et de documents d’ordre fiscal, social et juridique. L’association des traducteurs littéraires de France a notamment rédigé un guide de la traduction,un aide-mémoirecomplet à l’adresse des traducteurs et des éditeurs. Elle travaille de concert avec de nombreux organismes et associations dont l’Association pour la promotion de la traduction littéraire (ATLAS)ou encore la Société française des traducteurs (SFT)qui constitue le syndicat national des traducteurs professionnels.

L’Association des traducteurs littéraires de France(ATLF)

L’association des traducteurs littéraires de France vise à promouvoir la traduction et défendre les traducteurs. Elle les informe de leurs droits et fournit également une aide précieuse, en proposant des formations et en recensant une multitude d’outils et de documents d’ordre fiscal, social et juridique. L’association des traducteurs littéraires de France a notamment rédigé un Guide de la traduction,un aide-mémoirecomplet à l’adresse des traducteurs et des éditeurs. Elle travaille de concert avec de nombreux organismes et associations dont l’Association pour la promotion de la traduction littéraire(ATLAS) ou encore la Société française des traducteurshttps://www.sft.fr/(SFT)qui constitue le syndicat national des traducteurs professionnels.

La Société Française des Traducteurs (SFT) Syndicat professionnel

La Société Française des Traducteurs (SFT) s’attache à la défense des intérêts des traducteurs/interprètes et participe à la valorisation des métiers de la traduction. Bénéficiant d’un large réseau, la SFT représente le regroupement de traducteurs professionnels en France. Elle dispense formations, conseils et expertise juridique tout en mettant en lien les professionnels.

Résidences, maisons d’artistes et collèges de traducteurs peuvent sous certaines conditions accueillir et héberger les professionnels parmi ces structures on mentionnera notamment :

Le Collège international des traducteurs littéraires, créé en 1987 et situé au sein de l’ancien hôtel Dieu à Arles. Il propose un cadre calme, convivial et agréable ainsi que des ressources accessibles dont notamment plus de 19 000 ouvrages en plus de 50 langues. Ce collège fait partie du Réseau européen des centres internationaux de traducteurs littéraires (RECIT) qui recense tous les Collèges d’Europe.

La maison des écrivains et de la littérature dispose également d’un inventaire des bourses et possède sa propre base de données relative aux résidences d’écrivains.